L’implantation d’un ouvrage est l’étape fondamentale avant d’entreprendre tout projet de construction. Autrement, pas d’implantation, pas de chantier !
Quel est, donc, le but d’une implantation ? Quelles sont les étapes d’implantation d’une maison ? Nous vous invitons à découvrir les réponses dans cet article.
Objectif de l’implantation d’une maison
La consolidation de l’ossature, le raffermissement ainsi que l’orientation d’un habitat se basent sur la localisation géographique de la parcelle.
En d’autres termes, le choix d’un terrain constructible n’est pas suffisant pour bâtir votre future maison. Puisque sa construction dépend de la forme du terrain. Du coup, l’intervention d’un géomètre est cruciale.
Succinctement, l’expert des terrains évaluera puis validera la conformité de l’endroit avec vos exigences architecturales. Et tracera, ensuite, le plan de l’édifice sur le secteur. Une étape essentielle avant d’entamer : fouilles, terrassement de sol, etc.
Par ailleurs, le but de l’implantation est de situer les limites du terrain, favoriser la mise en œuvre d’une édification orthogonale, symétrique et parallèle ainsi que d’optimiser la stabilité de la bâtisse.
En opérant, bien entendu, conformément aux règles d’urbanisme et plans d’exécution, notamment : le plan de situation, plan de masse, plan de géomètre, plan de fondation, plan de coupes ainsi que la vue en plan du rez-de-chaussée.
Étapes d’implantation d’une maison
Par ailleurs, le géomètre délimite l’emprise sur le territoire. Puis, détermine le niveau du revêtement de sol du RDC.
Il fixe, à cet effet, un point de référence appelé “le point zéro” puis définit l’espace occupé par la plateforme conformément au plan de masse côté.
De ce fait, deux premières balises sont plantées sur les repères au niveau du lot de terrain, afin d’indiquer les :
- Côtes, contours et dimensions de la construction, ainsi que les
- Structures de fondation, notamment les poteaux et séparations intérieures/extérieures (murs de refend/façade…).
Puis des parallèles seront tracés, en installant des piquets fixés en terre, d’une part. Tout en étirant les cordeaux entre les jalons plantés, d’autre part. Ceci fait, il faudra introduire un autre jalon au premier croisement.
Ensuite, chaque façade sera alignée en tendant les parallèles envers les piquets et cordeaux initiaux en laissant une ligne jour entre le cordeau et le mur/poteau.
En ayant des jalons ancrés à chaque croisement, le plan de la maison prend enfin forme. Cependant, notez que l’espace occupé doit dépasser le champ de construction d’un mètre par rapport à la voie publique.
La plateforme, étant jusque-là représentée moyennant des cordeaux et des bornes, sera matérialisée par d’autres piquets reliés par des plaques en bois, étape appelée en BTP : “faire des chaises”.
Pour un résultat perpendiculaire, il est préconisé d’appliquer la méthode d’équerre à chaque pose de chaise.
D’ailleurs, la détention d’un tachéomètre, niveau de chantier et théodolite serait une aubaine. À défaut, il suffit d’appliquer le théorème de Pythagore ou d’utiliser l’équerre de maçon.
Une fois l’implantation réalisée, le géomètre autorisera le maître d’ouvrage à entamer les travaux de gros-œuvre, conformément au plan d’exécution préalablement défini par un architecte.
Ainsi, la mise en œuvre des éléments de construction aura lieu, notamment les travaux de terrassement et la réalisation des fouilles afin d’établir des fondations sur le terrain.
Par conséquent, réaliser l’implantation, en appliquant à la lettre toutes les étapes selon le plan d’exécution, vous permet d’échafauder votre maison sans défauts ou risque d’écroulement pendant les travaux ou à l’avenir.